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Féminin Pluriel


Féminin Pluriel - Exposition collective de femmes artistes

Catherine Pugeat > peinture

Myriam Chastagnier > photographie

Simonette Heslouin > sculpture sur terre

Martine Chevant > sculpture sur bois


Du 29 janvier au 15 mars 2024

VERNISSAGE lundi 29 janvier à 18h

En présence des artistes


Soirée à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes

Vendredi 8 mars 2024 à 18h30


Espace Envol - Boulevard de la Chaumette - Privas

Ouvert du lundi au vendredi - 8h30/17h30

04 75 20 27 04



Catherine nous invite à célébrer la puissance et l’Intensité de la vie

à travers l’explosion d’énergie, de couleurs, de lumière de ses toiles.

Elle explore sa matière dans toutes ses palpitations, ses vibrations, ses contrastes !

Myriam met en scène des séquences photographiques qui,

derrière l’apparence légère des couleurs acidulées,

questionnent le genre et renversent la domination masculine…

Simonette cherche, du bout des doigts, du creux des paumes,

dans un cheminement intime, ce que la terre peut exprimer.

Martine donne une seconde vie aux troncs coupés de nos forêts.

Dans son approche sensible du bois, elle décèle la potentielle sculpture

à dégager avec obstination, en dialogue avec la matière.


Elles sont femmes et artistes.

Quel plus bel exemple de la diversité de créativité des femmes ?

Elles nous nourrissent de leur inventivité,

mais de par le monde, combien de femmes encore,

sont privées d’expression, d’éducation, d’autonomie…

La conscience d’une nécessaire égalité avance

mais qu’en est-il du droit à disposer de son corps ?

Femmes toujours objets de possession…

Qu’il est long le chemin vers l’égalité et le respect !

Annie Sorrel



Catherine Pugeat


Vibrations colorées

“Enchanter la vie qu’il reste à vivre, c’est possible, c’est intense j’en témoigne”.

Axel Kahn, médecin et essayiste.

 

D’une collection à l’autre, la peinture de Catherine Pugeat n’est que Célébration de la Puissance et de l’Intensité de la Vie.

C’est dans une explosion d’énergie, de couleurs, de lumière, de matière, de contrastes forts, qu’elle la questionne, qu’elle l’explore dans toutes ses palpitations, ses ondulations, ses vibrations, ses pulsations.

Elle crée un “choc” visuel pour mieux la regarder, la sentir, la faire jaillir du silence, jusqu’à la confondre avec son propre silence.

Et c’est dans le silence qu’elle entend bruisser la vie.


 

Myriam Chastagnier


LOVE STORY

Tout d’abord, qu’avons-nous à voir ? Une séquence photographique qui se propose à l’oeil sous la forme d’un petit théâtre d’images. En metteuse en scène, décoratrice et déshabilleuse, l’auteure questionne notre petit monde d’apparences. Cette femme peut sembler un peu légère, celle qui aime à se présenter timide et retenue cache une vraie nature punk et c’est là, derrière les couleurs acidulées que surgit doucement, tendrement mais sûrement un propos dévastateur comme un joli piège qui se referme alors. Myriam Chastagnier donne le la, dans ce huis clos ouvert au regard de l’autre, l’artiste se révèle, elle plante ses banderilles dans les flancs de l’édifice mâle, cible de ce jeu bien orchestré mais bienveillant. Pas d’hésitation, il s’agit bien d’une forme de manifeste et il vient de très loin, d’une nuit qui peine à disparaître et comme dans la caverne de Platon, la question existentielle pointe : comment vivre ce monde. De sa légèreté d’apparence, ce travail révèle sa toute puissance et foudroie un regardeur attentif. Myriam Chastagnier signe ici une photographie qui se pense et que l’on ne veut pas voir. Elle sidère le spectateur le transformant ainsi en captif amoureux pour celui qui, dès lors, y consent.

Gilles Magnin



 

Simonette Heslouin





 

Martine Chevant


Le bois sculpté en taille directe

Le bois, c’est à dire l’arbre, la forêt. Dans la profondeur des sous-bois on

rencontre l’étrange, le fantomatique, une vie secrète.

Le bois une fois coupé devient un matériau endormi auquel il faut donner

une seconde vie. Matériau exigeant, il veut bien ou ne veut pas céder.

Dans la taille directe, la technique importe peu; c’est le geste le plus

important; il doit être conscient, précis et spontané.

Je ne travaille pas à partir d’une image pré-existante, mais vers une

découverte possible suite à un dépouillement, à une dégradation aussi,

comme ceux produits par le vent, la pluie, le ruissellement.

Je dis que la sculpture est là, à l’intérieur du bloc de bois et qu’il faut la

dégager, la faire apparaitre.

Il faut une prise de risque. Une intention peut se préciser avec l’avancée

du travail, mais c’est cette conversation intime avec le bois qui fait la

sculpture.

En taille directe, le bois est débarrassé de son écorce; puis, l’approche se fait avec

une gouge tenue dans la main gauche, frappée par une massette de la main droite.

(ou inversement pour un gaucher ! )





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